Durant l’année 2023-2024, l’essentiel de nos actions et de nos préoccupations s’est concentré sur la Palestine, en raison du génocide en cours à Gaza.
Notre annuel braquage de la fête des mères a été un soutien aux mères palestiniennes.
La lutte contre les violences policières, pour un enseignement sans discrimination et pour l’écologie populaire – écologie pirate – reste notre ADN.
Cette année 2024-2025, la lutte contre le fascisme et l’extrême droite sera notre axe principal.
Pourquoi ?
D’abord parce que le génocide à Gaza se poursuit. Nous sommes convaincues que la possibilité même de ce génocide a pu exister en raison de la déshumanisation de la population palestinienne due à la fascisation tant de la société israélienne que de nos sociétés occidentales. Les liens entre les sionistes et les partis d’extrêmes droites dans le monde sont clairs.
Ensuite, en raison des résultats électoraux de l’extrême droite partout en Europe. La négation de la victoire de la gauche aux dernières élections françaises par Macron est un signal du passage de la démocratie à un régime autoritaire qui ne tient pas compte de la volonté populaire.
Mais également, en raison de la fascisation au quotidien de nos sociétés. En Belgique, plusieurs policiers ont tué un homme en l’étouffant dans une cellule de l’aéroport. Toute la scène a été filmée et face caméra, une policière a fait un salut nazi. Malgré la mort de cet homme et la diffusion de la vidéo dans les médias, le parquet demande le non-lieu. Cette impunité pour un homicide est révélatrice d’une vraie tolérance à l’égard des sympathisants du fascisme.
Parallèlement et pour brouiller complètement les notions de fascisme et de résistance, les militant.e.s antiracistes et pro-Palestiniens sont poursuivis dans toute l’Europe. Alors même que ce sont eux qui se lèvent contre le fascisme, ils sont accusés de l’odieuse qualification d’antisémite.
Enfin, les émeutes racistes et islamophobes en Grande-Bretagne ont montré que le déclenchement de véritables pogroms était possible en Europe en 2024, dans une indifférence quasi générale.
Pour toutes ces raisons, nous allons nous battre !
Notre campagne a débuté par notre participation au Congrès Mondial contre la fascisme, le néofascisme et ses autres formes à Caracas au Vénézuela. Ce Congrès a réuni des militant.e.s du monde entier, inquiet de la montée du fascisme.
Nos actions s’axeront sur les luttes antifascistes à mener depuis les quartiers populaires.
No Pasaran.